souscription d’un contrat d’assurance décès

L’assurance décès s’avère en premier lieu une solution de prévoyance. Elle permet le versement d’un capital acquis à un bénéficiaire en cas de décès de l’assuré. Ce dernier est tenu de verser des primes régulières à un organisme d’assurance auprès duquel il a souscrit pour en bénéficier. Ce type de contrat est limité. Il prend fin si l’assuré est encore en vie à la fin du contrat souscrit. Seul le décès de l’assuré avant la fin du contrat déclenche le versement du capital au bénéficiaire. On dénombre deux types de contrat d’assurance décès.

L’assurance décès, une assurance temporaire

Dénommée également assurance temporaire décès, l’assurance décès est souvent souscrit en cas de remboursement d’un prêt. Elle peut aussi intervenir dans le financement de l’éducation des enfants. Le contrat assurance décès garantit le versement d’un capital dont le montant est fixé à l’avance à un bénéficiaire.

Remboursement de prêt

Dans ce cas-ci, l’assurance est souscrite par un organisme financier. L’assurance décès dure le temps du prêt. Elle intervient juste pour rembourser le prêt de l’assuré au cas où ce dernier viendrait à décéder. Des garanties qui couvrent les risques de perte d’emploi ou d’invalidité, d’incapacité de travail, peuvent compléter ce type d’assurance.

Education des enfants

Si l’assurance décès est contractée pour financer l’éducation des enfants, une rente éducation peut compléter la garantie. C’est l’assuré qui choisit la durée de l’assurance et celle de la rente, pouvant aller de 10 à 25 ans et plus. La rente ainsi déterminée sera versée aux enfants en cas de décès du souscripteur. Ils en bénéficieront jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge prévu par l’assuré dans le contrat.

L’assurance vie entière

Ce type d’assurance a une durée indéterminée. Au décès de l’assuré, le capital ou la rente est versée aux bénéficiaires prévus dans le contrat. Elle peut être souscrite pour financer les obsèques du défunt. Elle peut aussi servir pour assurer un avenir à ses proches si le besoin de compenser une baisse de revenu se pose. L’assurance vie entière peut aussi permettre l’organisation de la transmission de son patrimoine.

Cas d’un enfant handicapé

Ainsi, un handicapé peut en bénéficier au décès du souscripteur. Si un contrat de rente survie a été souscrit, le capital ou la rente peut lui être versée. Ce type de contrat peut être souscrit par des associations de parents d’enfants handicapés, mais dans sous forme d’un contrat d’assurance collective. Les parents peuvent aussi souscrire une assurance individuelle.

Les garanties complémentaires

L’incapacité de travail, l’invalidité, le décès par accident ou la perte d’emploi sont des risques particuliers. Les garanties s’y rapportant peuvent s’avérer utiles au souscripteur pour compléter l’assurance décès. Quand un arrêt de travail est prolongé, l’assuré peut être exonéré du paiement de ses cotisations durant cette période.  Toutefois, les garanties sont toujours maintenues. Si l’invalidité est prise en compte dans le contrat, l’assuré perçoit une rente ou un capital. En cas de décès par accident, l’assureur verse aux bénéficiaires le double ou le triple du capital. C’est ce qui se passe quand le décès est dû à un accident de la circulation.