Le chauffeur de taxi et le chauffeur de VTC sont tous deux des professionnels du transport urbain. De façon générale, de nombreux points les distinguent l’un de l’autre. Toutefois, du point de vue assurances, ils ont un point commun. La loi Thévenoud de 2014 ou loi n° 2014-1104 du 1er octobre 2014 les soumet tous les deux à des obligations d’assurance Taxi et VTC pour pouvoir exercer légalement.
Les différences générales entre le taxi et le VTC
La première différence flagrante est le lumignon sur le toit du véhicule du taxi. Le VTC quant à lui, n’en dispose pas. Du point de vue statut, le chauffeur de taxi peut être un artisan, un locataire ou un salarié. Le chauffeur du VTC est un auto-entrepreneur. Leur point commun est l’obligation de souscrire une assurance Taxi et VTC.
Formation des chauffeurs
Du point de vue formation, il faut juste un permis B et un examen de passage pour le chauffeur de taxi. Une formation de 16 heures est requise tous les 5 ans. Le chauffeur de VTC requiert un permis B et 250 heures de formation. Une formation de 7 heures ou plus si nécessaire tous les 5 ans est indispensable.
Cout d’entrée dans la profession
En matière de coût d’entrée, le chauffeur de taxi doit s’acquitter de plusieurs dizaines de milliers d’euros pour avoir sa licence. Le chauffeur de VTC par contre, aura juste à payer des frais d’immatriculation de 170 euros tous les 5 ans. Il existe à peu près 60 000 chauffeurs de taxi contre 15 000 chauffeurs de VTC.
Les deux contrats obligatoires à souscrire par les taxis et VTC
Ces deux types de transport doivent disposer d’une couverture optimale pour pouvoir exercer leur activité en toute quiétude. Leurs assurances seront différentes de celles des automobiles classiques compte tenu de leurs activités. D’ailleurs, ils ont également pour rôle d’assurer la sécurité et le bien-être de leurs passagers. Ils sont ainsi soumis à deux contrats d’assurance obligatoires, une assurance Taxi et VTC.
L’assurance responsabilité civile professionnelle
Elle permet de dédommager les victimes en cas d’accident avec un dommage corporel ou matériel. Il peut s’agir d’une blessure ou d’une détérioration involontaire d’un bagage. Mais il arrive aussi que ce soit un dommage immatériel. C’est le cas quand le client rate son avion car le chauffeur s’est trompé de parcours. Faisant partie de la responsabilité du professionnel, une couverture de risques et une protection juridique leur sont également offertes. Ils sont ainsi assurés contre les vols et les dégradations. Le professionnel est couvert pour tout dommage subi dans l’exercice de son activité.
L’assurance automobile professionnelle
Elle couvre tout dommage corporel ou matériel causé à un tiers pendant l’utilisation du véhicule du professionnel. La protection est totale pour tout dommage que peut subir le véhicule à l’intérieur à l’extérieur. Il y a ainsi la garantie tierce complète ou la garantie tous risques pour une meilleure protection en cas de collision ou d’accident. Le véhicule est aussi couvert en cas d’éventuelle explosion ou d’incendie. C’est aussi le cas pour les bris de glace, un vol ou une tentative de vol, un événement climatique. Mais cette garantie « dommages » comporte aujourd’hui des extensions obligatoires. Ce sont notamment les catastrophes technologiques et naturelles, la tempête, les attentats et le terrorisme.